Le Conseil municipal du 24 février 2015 a mal commencé.
L'élu du Front de Gauche a manifesté sa colère contre le Maire en quittant la table du Conseil municipal pour aller s'installer... dans le public !
La première intervention de Philippe MAURIZOT porte sur une décision de la commune d'attaquer en justice le Conseil Général présidé par Jean-Noël Guérini.
Il s'agit de s'opposer au Plan départemental de gestion des déchets, car ce plan fait la part belle... à l'incinération !
Or, M. Raimondi est Conseiller Général et... membre de la majorité de M. Guérini !
Pour sa défense, M. Raimondi reconnait que "sa voix de Conseiller Général n'est pas entendue au Conseil Général" !
Pourtant, le mois prochain, il se représente aux élections départementales sur notre canton... pour cette même majorité !
Ecoutez l'extrait où M. Raimondi reconnaît ne pas être entendu par sa majorité au Conseil Général :
Le point N°6 à l'ordre du jour concerne le transfert de biens et d'équipements immobliers du SAN Ouest Provence, vers la commune.
Objectif : protéger, "sanctuariser" ces biens et équipements en vue du remplacement du SAN Ouest Provence par la Métropole au 1er janvier 2016.
Ce point N°6 donne l'occasion à Philippe MAURIZOT de demander à René Raimondi s'il compte toujours démissionner du PS, comme il l'avait promis en mai 2013 si la loi sur la Métropole était votée. LIEN vers l'article : René RAIMONDI MENACE (encore) DE QUITTER LE PS.
Ecoutez leurs échanges à ce sujet et la réponse de R. Raimondi :
Le point N°16 à l'ordre du jour concerne le financement, par la ville, de deux éducateurs spécialisés en prévention de la délinquance.
Chaque année, ces deux éducateurs sont mis à disposition de la ville par l'ADDAP 13.
Or, le coût de cette opération - plusieurs dizaines de milliers d'euros par an - pourraît être pris en charge par le Conseil Général qui pourtant, malgré les demandes répétées du Maire-Conseiller Général, refuse chaque année !
Ces trop nombreux refus de financement - qui nous obligent à puiser dans les caisses de la ville - donnent l'occasion à Philippe MAURIZOT de souligner l'incapacité de M. Raimondi à obtenir des subventions du Conseil Général dont il est pourtant membre de la majorité.
D'ailleurs, l'hebdomadaire d'information l'EXPRESS, dans son édition spéciale de cette semaine, place la ville de Fos-sur-Mer, ainsi que celle d'Istres, parmi les 10 villes les moins aidées par le Conseil Général, sur les 119 que comptent les Bouches-du-Rhône !
Un mauvais résultat pour M. Raimondi en qualité de Conseiller Général du canton de Fos-sur-Mer/Istres/Saint-Mitre-les-Remparts...
Ecoutez les échanges à ce sujet :
Ci-dessous, extrait de l'Edition Spéciale de l'hebdomadaire l'EXPRESS N°3320 (semaine du 18 au 24 février 2015) classant les villes de Fos-sur-Mer et Istres parmi les 10 villes (sur un total de 119) LES MOINS AIDEES des Bouches-du-Rhône par le Conseil Général 13.